• La semaine

    Et comme toujours,

    jour après jour,

    les jours s'enchaînent

    toujours les mêmes...

     

    Et ça commence par un lundi qui arrive à pas de souris.

    Il attend le mardi

    Qui vient juste après lui.

    Quant au mercredi,

    Il se fait tout petit pour faire place au jeudi.

    Et ainsi petit à petit

    Apparaît le vendredi.

    Mais la semaine n'est pas finie,

    Il reste le samedi

    Qui  attend le dimanche

    Pour que tout recommence.

     

    Et comme toujours,

    jour après jour,

    les jours s'enchaînent

    toujours les mêmes...

    Christian Merveille


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  • Le Sourire

    Qu'il est beau le visage adouci d'un sourire,

    Expression d'un cœur transporté de bonheur,

    Rayonnement parfait magnifique à décrire

    Avec des mots d'amour, telle une haie d'honneur.

    Le sourire

     

    Léonard de Vinci en dote la Joconde,

    Avec délicatesse il traduit la beauté

    De la Femme élégante, au charme qui féconde

    Un sourire exaltant l'envie de nouveauté.

     

    Femmes, n'occultez pas votre sourire ardent

    Par de sombres écrans éteignant votre flamme

    Et n'oubliez jamais, je parle en confident...

    Que le sourire et regard sont les reflets de l'âme.

     

    Habile magicien, ce séducteur typique

    Utilise à merveille un boomerang puissant,

    Pour ramener à lui, dans son lancer épique

    Un sourire étranger en cadeau ravissant.

     

    Quels qu'en soient les motifs, la joie ou la malice,

    Un bienfait accompli, une candeur d'enfant,

    Un regret et ses pleurs à remplir un calice,

    Un gracieux sourire en ressort triomphant.

    Louis Fontas


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  • Bien souvent je revois sous mes paupières closes

    Bien souvent je revois sous mes paupières closes,

    La nuit, mon vieux moulin bâti de briques roses,

    Les cours tout embaumés par la fleur du tilleul,

    Ce vieux pont de granit bâti par mon aïeul,

    Nos fontaines, les champs, les bois, les chères tombes,

    Le ciel de mon enfance où volent des colombes,

    Les larges tapis d'herbe où l'on m'a promené

    Tout petit, la maison riante où je suis né

    Et les chemins touffus, creusés comme des gorges,

    Qui mènent si gaiement vers ma belle Font-Georges,

    A qui mes souvenirs les plus doux sont liés.

     

    Et son sorbier, son haut salon de peupliers,

    Sa source au flot si froid par la mousse embellie

    Où je m'en allais boire avec ma sœur Zélie,

    Je les revois ; je vois les bons vieux vignerons

    Et les abeilles d'or qui volaient sur nos fronts,

    Le verger plein d'oiseaux, de chansons, de murmures,

    Les pêchers de la vigne avec leurs pêches mûres,

    Et j'entends près de nous monter sur le coteau

    Les joyeux aboiements de mon chien Calisto !

    Théodore de Banville

    bien souvent je revois sous mes paupières closes


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  • J'aime ma maison

    J'aime ma maison chaude

    L'hiver quand le vent rôde.

    Le printemps y pénètre

    Par toutes les fenêtres.

    Sous le soleil qui sèche,

    L'été, comme elle est fraîche !

    Elle est douce en automne

    Dans le parfum des pommes.

    Je t'aime bien, maison

    Souriant aux saisons.

    Louis Guillaume

    j'aime ma maison


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